
Cycle 4
Établissements : Collège Roqua - Dispositif relais Sud
Ville(s) : Aubenas
C. Des scenarii pédagogiques au service de l’appropriation d’une culture numérique responsable.
La fluence et la lecture à haute voix des élèves est éprouvée pendant les séances et les élèves sont exposés à des mots rares issus des éléments de langage des écrans, des réseaux et de la santé (acculturation).
Les élèves ont développé leurs compétences psychosociales et leur esprit critique. Ils ont testé le jeu puis lusieurs échanges ont permis d'ajouter une règle pour rendre le jeu plus dynamique en impliquant, engageant davantage les élèves. Le joueur qui va jouer peut récupérer des gemmes en devinant lescapitaux qui vont être affectées par l’évènement rencontré parle joueur qui est en train de jouer. Le nombre de gemmes par joueur a été diminué. Les joueurs sont alors plus impliqués et la conscientisation des conséquences sur la santé de l'exposition aux écrans est améliorée. La coopération entre élèves s'est instaurée.
Une réelle prise de conscience sur les enjeux et les usages et les dangers des écrans dans la vie des élèves et dans la société a été effectuée.
Les élèves ont pris conscience de la nécessité de prendre soin de leur santé mentale.
Les élèves ont découvert que les outils numériques sont aussi au service des apprentissages (utilisation de l'IA pour la création de questions, utilisation de tablettes et production de teasers avec l'application imovie).
- Améliorer la conscientisation del’importance du capital santé des élèves du cycle 3 au cycle 4 à travers la pratique d’un jeu de société, de culture raisonnée surl’usage des écrans ;
- Créer un support visuel à l'aide du numérique afin de présenter le jeu et de vivre uneexpérience raisonnée du numérique pour un jeu sur l’utilisationnon raisonnée du numérique ;
- Tester le jeu afin d'éprouver les règles et de les modifier si besoin.
Mutualisation des idées et construction commune de projet.
Mise en réseau avec les infirmières et documentalistes des collèges des élèves du dispositif relais.
Mise en œuvre exposée et partagée avec la communauté éducative lors de la journée départementale de l'expérimentation et de l'innovation.

Cycle 2
Cycle 3
Établissements : Ecole primaire Edelweiss
Ville(s) : Sainte Marie de Cuines
C. Des scenarii pédagogiques au service de l’appropriation d’une culture numérique responsable.
- Une meilleure mémorisation des apprentissages (en terme d'utilisation raisonnée en qualité et quantité) grâce à la mise en scène et au retour vidéo
- Une vraie coopération et entraide entre pairs dans la réalisation des saynètes
- Une prise d'autonomie dans le choix des textes et la mise en scène
- Une plus grande motivation dans la réalisation du défi
- La volonté de diffuser un message de mise en garde contre une utilisation accrue et passive des écrans auprès des autres camarades et des proches.
- Un engagement réel des élèves et une motivation pour le défi "10 jours d'écrans raisonnés"
- Connaître les différentes utilisations raisonnées des écrans (en terme de qualité et de quantité)
- Avoir conscience des risques sanitaires encourus suite à une utilisation trop accrue et passive des écrans
- Avoir conscience du panel d'activités possibles pour s'occuper sans écran
- Savoir se mettre en scène pour diffuser un message
- Savoir s'exprimer correctement pour être entendu et compris
- Concevoir une mise en scène à partir d'un document écrit et d'objectifs clairs
- Un lâcher-prise (laisser choisir les élèves en ce qui concerne le texte et la mise en scène des saynètes)
- Une meilleure communication avec les familles lors de l'annonce du défi "10 jours d'écrans raisonnés" car grâce aux vidéos diffusées en amont, les familles étaient mieux informées
- Un travail mené en équipe, en binôme avec une collègue et des élèves d'un autre cycle

Cycle terminal
Établissements : Collège Edmond Rostand - La Ravoire (73), Collège Le Masségu - Vif (38), Collège Les Dauphins - Saint-Jean-de-Soudan (38), Collège Flavius Vaussenat - Allevard (38), collège Jacques Prévert - Gailland (74), Lycée Ella Fitzgerald - Saint-Romain-en-Gal (38)
C. Des scenarii pédagogiques au service de l’appropriation d’une culture numérique responsable.
Les enseignants participants estiment que tous les éléments proposés par le plugin présentent un intérêt pour les apprentissages des élèves. Le ressenti des élèves est présenté ci-dessous, en se focalisant sur l’indication du degré de certitude et la rédaction de commentaires.
Indication du degré de certitude
Globalement, 66 % des élèves indiquent trouver utile d’indiquer son degré de certitude. Des disparités assez importantes sont cependant présentes selon :
- l’âge des élève (utile en moyenne à 53% pour les 4èmes et en moyenne à 84% pour les secondes) ;
- le profil de classe (utile de 23% à 80% pour les 4èmes et de 61% à 93% pour les secondes), les classes constituées d’un nombre important d’élèves fragiles étant celles pour lesquelles peu d’élèves voient l’utilité de ce dispositif.
Explications formulées par les élèves qui trouvent utile d’utiliser son degré de certitude
- Ça permet une évaluation de soi-même
- Ça permet d’avoir plus confiance en soi
- “Ça aide à identifier ce qui est mal révisé”
- “Ça aide l’enseignant à voir quelles notions sont mal maîtrisées”
- “Ça pousse à travailler plus si on répond au hasard”
- “Cela permet de mieux réfléchir avant de répondre”
- “Cela nous pousse à relire la question”
- “On peut savoir si c’est du hasard ou si on savait”
- “C’est original”
Explications formulées par les élèves qui trouvent inutile d’exprimer son degré de certitude
- ça sert à rien
- ça ne change rien
- ça ne me fait pas changer mes réponses
- je sais pas
- ça ne change pas la note
- ça complique
- ça me perturbe
- c’est long
Saisie des commentaires
L’utilité de la saisie des commentaires apparaît moins nettement aux élèves : 44% des élèves indiquent que la saisie des commentaires apporte quelque chose en plus par rapport à un quiz classique. Les disparités sont importantes d’une classe à l’autre (14% à 77%), pas de différence qui saute aux yeux entre les 4èmes et les secondes.
Explications formulées par les élèves qui trouvent utile de pouvoir saisir des commentaires lors de la lecture du corrigé
- ça permet de comprendre ses erreurs / d’apprendre de ses erreurs / de ne pas refaire les mêmes erreurs une autre fois
- ça permet de donner son avis
- ça permet de pouvoir se justifier
- pour aider les profs à identifier les difficultés des élèves
- “ça nous fait réfléchir”
Explications formulées par les élèves qui trouvent inutile de pouvoir saisir des commentaires lors de la lecture du corrigé
- ça change rien / ça sert à rien
- je sais pas
- par ce qu’on ne relit pas les commentaires
- parce que la réponse est déjà donnée
- ça prend du temps
Conclusion
L’indication du degré de certitude semble assez intuitive pour les élèves, qui en perçoivent facilement l’intérêt. L’utilité de la saisie de commentaires apparait moins clairement aux élèves, au moins pour les élèves les plus fragiles, mais les enseignants estiment au contraire qu’ils ont un intérêt certain pour les apprentissages des élèves. Une utilisation prolongée avec des demandes claires des enseignants par rapport à ces commentaires serait donc sans doute utile afin que les élèves en saisissent eux-aussi l’intérêt (par exemple, être capable d’analyser ses erreurs)
Objectifs pédagogiques du projet
Dans ce projet, nous avons testé, dans Éléa, un plugin permettant d’ajouter différents éléments aux quiz numériques, dans le but de favoriser le développement des compétences métacognitives des élèves.
Intérêts et limite des quiz
Demander aux élèves de répondre à des quiz est une pratique efficace pour engager les élèves dans leurs apprentissages. L’effet de test, mis en évidence par de nombreux travaux de recherche, stipule en effet que le fait d’introduire des phases de questionnement, par exemple en répondant à un quiz, pendant l’apprentissage est plus efficace que de seulement lire et relire le matériel à apprendre.
Les enseignants qui proposent régulièrement des quiz à leurs élèves peuvent en constater les effets positifs. Ils peuvent cependant également observer que, pour certains élèves, l’effet de test semble inopérant. Ces élèves peuvent, par exemple, refaire plusieurs fois les mêmes quiz sans amélioration visible du score obtenu.
Observer des élèves en train de réaliser des quiz numériques est instructif. Il est fréquent d’en voir, souvent parmi les plus fragiles, qui répondent très rapidement aux questions posées (1) puis qui ne semblent pas s’intéresser au corrigé proposé (2).
Ces comportements peuvent témoigner de compétences métacognitives peu développées : ces élèves n’ont pas pris l’habitude de “penser à ce qu’ils pensent” (1) et ne mettent pas en place des stratégies d’autorégulation de leurs apprentissages (2).
Fonctionnement du plugin
Le plugin utilisé dans ce projet, développé par une équipe d’enseignants-chercheurs de l’Université Grenoble Alpes (UGA), vise à favoriser le développement des compétences métacognitives des élèves grâce à plusieurs éléments ajoutés aux quiz :
- un tableau situé sous chaque question permettant à l’élève d’indiquer le degré de certitude associé à chacune de ses réponses ;
- un classement de chacune des réponses dans l’une des catégories suivantes : erreur insoupçonnée, erreur présumée, réponse au hasard, connaissance fragile et connaissance solide ;
- un graphique montrant la répartition des réponses suivant les différentes catégories ;
- la possibilité d’écrire un commentaire pour chacune des questions dans le corrigé ;
- la possibilité d’écrire un commentaire général sur l’ensemble du quiz en haut du corrigé.
Ce plugin permet ainsi de travailler spécifiquement les deux points évoqués précédemment :
- en proposant aux élèves d’exprimer le degré de certitude associé à chacune de leurs réponses, on peut espérer les amener à “penser à ce qu’ils pensent” (1) ;
- en leur demandant d’écrire des commentaires, au moins pour certaines questions, on peut escompter les inciter à lire plus attentivement le corrigé (2).
Objectif de l’expérimentation
Nous nous sommes ainsi lancés dans cette expérimentation avec plusieurs objectifs :
- vérifier que ce dispositif est utilisable par des élèves de collège et de lycée et qu’il fonctionne correctement dans Éléa ;
- tester différentes stratégies d’accompagnement que les enseignants peuvent proposer à leurs élèves quand ils leurs proposent ce type de quiz
- fournir aux enseignants-chercheurs de l’UGA à l’origine du plugin des données qu’ils pourront utiliser pour leurs travaux de recherche.
Expérimentation réalisée
Nous avons ainsi proposé des quiz numériques utilisant ce plugin dans le cadre de nos cours de physique-chimie en 4ème et en seconde.
Au total, 420 élèves ont été concernés par l'expérimentation : 143 élèves de seconde et 205 élèves de quatrième et 72 élèves de cinquième. Les enseignants du projet ont proposé des quiz à leurs élèves à 43 occasions différentes. Pour les élèves, cela représente 1134 tentatives de quiz réalisées et 7487 réponses au total.
Nous avons expérimenté plusieurs manière d'accompagner les élèves à l'utilisation de ce plugin, particulièrement en ce qui concerne la saisie des commentaires : nous avons pu ou non les inciter à le faire, leur demander de rédiger des commentaires répondant à des objectifs précis (par exemple expliquer pourquoi on s'est trompé ou s'écrire un commentaire à soi-même pour la prochaine fois). Dans la plupart des cas, les quiz ont été réalisés en classe et à la maison à quelques occasions.
- Les retours positifs de tous les enseignants ayant participé au projet sont positifs. Tous souhaitent continuer à faire faire des quiz avec indication de la certitude à leurs élèves l'année prochaine (souvent : 5, de temps en temps : 1). La plupart regrette que l'expérimentation ait été trop courte pour pouvoir vraiment tirer partie du plugin et en voir les effets sur les apprentissages des élèves.
- Pour les enseignant, la mise en place de tests avec degrés de certitude sur Éléa est facile : tous les enseignants sont tout à fait d'accord (4) ou plutôt d'accord (2).
- Pour les élèves de collège et de lycée, l'utilisation du plugin ne pose pas de difficulté particulière du point de vue technique
- Du point de vue pédagogique, l'intérêt d'indiquer son degré de certitude nous a semblé être facilement perçu par les élèves. Pour cet aspect, le plugin nous semble donc susceptible d'apporter des effets positifs sur les apprentissages des élèves et le développement de leurs compétences métacognitives même en l'absence d'un accompagnement approfondi de la part de l'enseignant.
- Les bénéfices pouvant résulter de la saisie des commentaires nécessiteront en revanche probablement un accompagnement plus poussé de la part de l'enseignant et une utilisation sur une période plus longue. Il pourrait certainement être utile d'adapter les demandes faites aux élèves en fonction de leur profil et/ou de leur habitude avec ce type de travail (cibler les questions pour lesquelles écrire des commentaires, en commençant par exemple uniquement celles avec la mention erreur insoupçonnée).
- L'utilisation du plugin peut donner lieu à une réflexion plus générale sur les méthodes d'apprentissages, par exemple en vie de classe comme l'a fait une des enseignante du projet.
- L'utilisation du plugin peut permettre à l'enseignant de cerner plus facilement les notions à revoir, soit à partir des questions pour lesquelles les élèves sont le moins sûrs de leurs réponses, soit à partir des commentaires saisis par les élèves qui peuvent mettre en évidence un point pas suffisamment clair dans le cours.
- La lecture des commentaires permet une meilleure connaissance des élèves. Dans la plupart des cas, il y a un lien direct entre le niveau scolaire de l'élève et la pertinence de ces commentaires (on vérifie ainsi directement la corrélation entre la réussite scolaire et le développement des connaissances métacognitives) mais il y a aussi des exceptions qui posent questions : des élèves fragiles qui sont capables d'analyser finement leurs erreurs ou des élèves en réussite qui en sont incapables.
- Conseils d'utilisation du plugin issu de notre expérimentation :
- expliquer aux élèves le fonctionnement et l'intérêt du degré de certitude et de la saisie des commentaires
- commencer par une utilisation en classe plutôt qu'à la maison
- accompagner les élèves pour la saisie des commentaires :
- limiter le type de questions pour lesquels on demande d'écrire un commentaire (commencer uniquement par les questions avec les erreurs insoupçonnées) augmenter éventuellement la demande progressivement
- donner une consigne générale pour la saisie des commentaires (exemple : expliquer son erreur, s'écrire un conseil pour ne pas refaire la même erreur)
- proposer des exemples de commentaires
- aller voir les élèves pendant qu'ils rédigent les commentaires, particulièrement ceux qui n'en ont pas écrit la dernière fois, écrire un commentaire avec ceux qui ont vraiment du mal
Les quiz utilisés pendant l'expérimentation ainsi que des diapos pouvant être utilisées afin de présenter le plugin à des élèves, sont disponibles dans le parcours Éléa du réseau des concepteurs associé à ce projet ainsi que sur le site académique de physique-chimie.

Établissements : Ecole de La Plaine(Annecy) - Village Ecole St Jorioz - Ecole de St Férréol - Ecole de la Tuilerie Epagny - Ecole de Menthon-St-Bernard - RPI Serraval/Bouchet-Mont-Charvin - Ecoles de Pringy - Ecole de Praz Sur Arly - Ecole de Cordon - Ecole d'Essert-Romand - Collège Henri Corbet (St Jean d'Aulps)
C. Des scenarii pédagogiques au service de l’appropriation d’une culture numérique responsable.
Nous nous sommessentis pleinement en accord avec les nouveaux éléments du programme d'EMC,sortis en cours d'année.
- Travailler sur les espaces detravail débranchés accessibles aux élèves ;
- Penser cet apprentissage comme unedéclinaison en ligne de ce qu’on leur demande de faire hors ligne ;
- Renforcer les compétences des élèvesen matière de recherche info-documentaire en ligne :appréhender le lien entre image et texte, distinguer émetteur et récepteur,aborder la notion de « source », interroger le concept d’information,comparé à un avis, une anecdote... ;
- Produire et diffuser del’information en classe (initier à la pratique médiatique) ;
- Aborder la question du droità la déconnexion numérique et de son importance pour la santé mentaleet physique. Cette démarche contribue au développement des compétencesnumériques (CRCN)
Nous avons pu mettre en œuvre descompétences numériques, des compétences psychosociales ainsi que lescompétences en langage oral et écrit :
·Identifier les émotions, ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas,quand on reçoit un commentaire, se mettre dans la peau d'un modérateur.
·Connaitre d'autres moyens d'expression comme les émoticônes, lespictogrammes.
·Mettre en œuvre les compétences du CRCN de manière débranchée
·Prendre conscience des impacts de leur communication sur les réseauxsociaux (émotions ressenties, qualité des relations).
·Mobiliser un lexique adapté pour comprendre et expliquer le fonctionnementdes réseaux sociaux.
·Mettre en place des pratiques de communication vertueuses et positives quiseront transposables, plus tard, dans un environnement numérique.
·Identifier les communications qui peuvent poser problème voir présenter undanger.
- Identifier les émotions, ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas, quand on reçoit un commentaire, se mettre dans la peau d'un modérateur.
- Connaitre d'autres moyens d'expression comme les émoticônes, les pictogrammes.
- Mettre en oeuvre les compétences du CRCN de manière débranchée
- Prendre conscience des impacts de leur communication sur les réseaux sociaux (émotions ressenties, qualité des relations).
- Mobiliser un lexique adapté pour comprendre et expliquer le fonctionnement des réseaux sociaux.
- Mettre en place des pratiques de communication vertueuses et positives qui seront transposables, plus tard, dans un environnement numérique.
- Identifier les communications qui peuvent poser problème voir présenter un danger.
·Conduire une réflexion avec les élèves sur le respect dans uncontexte numérique et, notamment, celui des réseaux sociaux
·Soutenir les compétences psychosociales et l’enseignement de l’éducationaux médias et à l’information.
·Enrichir les compétences langagières indispensables pour des échangessociaux sereins, à l'oral et à l'écrit.
·Construire une culture sociale et citoyenne à partir d’uneconnaissance partagée des droits et devoirs liés à l’usage des médias et del’information.
REFERENTIEL DE COMPETENCES DU CLEMI
·Savoir produire et diffuser une information en fonction du public visé, dusupport, des intentions de communication et de ses effets.
·Comprendre le fonctionnement et les enjeux (éthiques, santémentale, environnement) des réseaux sociaux numériques.
·Comprendre et gérer ses relations sociales médiatisées (systèmed'abonnés) ainsi que son identité numérique (profil).
Des enseignants, d'abord réfractaires àaborder le thème des réseaux sociaux à l'école primaire, s'approprient lesenjeux de l'acculturation numérique. Ils saisissent l'importance de l'éducationà la citoyenneté numérique et sont force de proposition pour poursuivre leprojet.
Les enseignantsprennent conscience que cette modalité peut leur permettre de travailler descompétences de productions orales et écrites, d'écoute, de collaboration, devivre ensemble visant à améliorer le climat scolaire et l'autonomie.
Les équipes enseignantes prévoient depoursuivre ce projet en incluant les parents d'élèves, dans le cadre d'uneréflexion sur la parentalité numérique et pensent à établir une progression surplusieurs années.
Ils apprécient la possibilité detravailler les compétences du CRCN sans outils numériques.
Ceprojet leur permet d’initier et maintenir un dialogue autour des réseauxsociaux, de pouvoir répondre aux questions des élèves, d’établir un canal deveille et de repérage de signaux faibles concernant le climat scolaire.
Ceprojet permet également de travailler la coopération entre élèves, le respectet la prise en compte des idées d’autrui dans un cadre créatif et avec une attentionparticulière sur la mise en forme.

Cycle 3
Établissements : Ecole primaire de Cordon, école primaire de Praz sur Arly, IEN de St Gervais/Pays du Mont-Blanc
Ville(s) : St Gervais, Cordon, Praz-sur-Arly
C. Des scenarii pédagogiques au service de l’appropriation d’une culture numérique responsable.
Les enseignants sont parfois mal à l'aise pour aborder ces problématiques qui font partie des programmes : "Prendre conscience des enjeux civiques de l’usage du numérique et des réseaux sociaux.
- La notion de bien commun.
- Avoir conscience de sa responsabilité individuelle."
Cette séquence a pour but de les outiller avec des séances clés en main.
Effets observés :
- prise en compte de compétences du CRCN et du programme d'EMC qui n'étaient pas peu travaillées auparavant ;
- appropriation de la Charte pour l’éducation à la culture et à la citoyenneté numériques ;
– meilleure aisance pour aborder les problématiques liées réseaux sociaux en classe ;
- meilleure connaissance des usages du numérique de leurs élèves ;
– une prise en charge facilitée des conflits et des cas de harcèlement ;
L'enjeu est d'anticiper les conflits et les cas de harcèlement ou cyberharcèlement et diminuer les cas au collège.
Ceprojet s’inscrit dans un cadre de prévention. De nos jours, lamajorité des interactions sociales, de l’information et dudivertissement se trouve en ligne. Nos élèves sont équipés deplus en plus tôt d’un smartphone, utilisent des applications etdes réseaux sociaux pour communiquer, et ce, parfois, sans aucunesensibilisation aux problématiques liées à ce type decommunication. L’ensemble de la communauté éducative estconsciente d’une nécessaire éducation de nos élèves, mais forceest de constater que cette éducation est souvent repoussée aucollège. Or, dès l’école primaire, certains élèves ont déjàété confrontés à des propos malveillants, des insultes, ducyberharcèlement… Comme on apprend à traverser la route, il nousparaît essentiel d’apprendre comment on communique avec les outilsnumériques !
Ilest du rôle de l’école, et notamment dans le cadre des programmeset du CRCN, d’apprendre à nos élèves à évoluer dans cetenvironnement dès leur plus jeune âge afin :
– qu’ilspuissent développer des relations positives sur les réseaux et plusglobalement dans le contexte de la classe ;
– d’encouragerla créativité et l'expression personnelle : expressionartistique, création de contenus, découvertes…
– d’amenerles enfants à développer leurs compétences en communication etnotamment à comprendre les points de vue des autres, favorisantl’empathie et le respect des différences ;
– dedévelopper les compétences numériques des élèves dans le cadredu CRCN.
Ceprojet vise donc à travailler de nombreuses compétences :
– duCadre de Référence des compétences Numériques et notamment desdomaines 2 « Communication et collaboration » et 4« Protection et sécurité » ;
– duprogramme d’Éducation Morale et Civique ;
– duprogramme de français pour tout ce qui touche aux compétencesrédactionnelles et à la communication ;
touten abordant l’Éducation aux Médias et à l’Information etnotamment les compétences psychosociales :
– BinômeCPS 1 : Savoir résoudre des problèmes – Savoir prendre desdécisions
– BinômeCPS 2 : Avoir une pensée créative – Avoir une penséecritique
– BinômeCPS 3 :Savoir communiquer efficacement – Être habile dans lesrelations interpersonnelles
– BinômeCPS 4 : Avoir conscience de soi – Avoir de l’empathie
– BinômeCPS 5 : Savoir réguler ses émotions – Savoir gérer sonstress
Ce dispositif propose un répertoire de réseaux sociaux à destination des professeurs des écoles qu’il est possible de faire vivre en classe à partir du cycle 2. Ces réseaux sociaux débranchés sont clés en main et permettent « d’imiter » certaines fonctionnalités des réseaux sociaux numériques tout en restant dans un contexte "débranché”. L’objectif est de favoriser l’interaction sociale directe et le développement d’habiletés essentielles pour le vivre-ensemble.
Étantdonné qu’il s’agit de prévention, les résultats ne peuventimmédiatement être visibles. Cependant, on peut espérer à moyenet long terme :
– uneutilisation éclairée des outils numériques pour communiquer ;
– unclimat plus serein entre élèves ;
– unemeilleure empathie entre élèves, de meilleures relations ;
– uneprise en charge facilitée des conflits et des cas de harcèlement ;
– uneaugmentation des collaborations entre élèves au sein de la classe ;
– unediminution des conflits et des cas de harcèlement oucyberharcèlement.